Rencontre estivale. Dans le cadre du Saint-Cyp en live, rencontre avec le groupe Kinda. © P.B.letc

Votre univers a évolué depuis votre création pour s'orienter vers le funk. Comment avez-vous déterminé ce choix musical ?

Kinda a évolué en nombre de musiciens, dont une section de cuivre qui a rejoint le groupe. La ligne de cuivres avait pour ambition de jouer des riffs plus complexes pour s'épanouir musicalement. C'est donc ce qui a motivé cette orientation. Notre univers s'est affiné et spécialisé, même si nous savions que nous aurions moins de dates. Finalement, c'est la musique dans laquelle nous nous retrouvons tous !

Qu'est ce que le funk pour vous ?

Le funk, c'est la musique de la joie, de la danse et du bien-être ! Il y a une vraie énergie instrumentale. Pour nous c'est une musique engagée et joyeuse. Elle ne peut être sous-joué. Il y a une notion de générosité et d'honnêteté. Le funk c'est un défi ! Nous pouvons parfois manquer d'énergie, mais notre solidarité et notre passion communes, permettent d'oublier tous les tracas. Nous nous «reboostons» entre nous !

Lors de nos dernières rencontres, à la fête du TC, suivies des Déferlantes l'an dernier, vous étiez alors en préparation de votre album «Born to be funk». Pouvez-vous retracer l'élaboration de celui-ci ?

Il nous a fallu un an de travail ensemble, enfermés dans un local. Grâce à Alex et Mathias qui ont mis leur talent au profit de ce projet, nous avons pu élaborer des compositions abouties. Nous avons répété les morceaux dans des conditions d'enregistrement. 
Le studio où nous avons enregistré nous a permis de jouer dans des conditions du live. L'enregistrement des 13 morceaux s'est fait en 5 jours. Nous avons travaillé avec l'ingénieur son du groupe «Regglyss», Philippe Verdier, qui nous a accordé beaucoup de temps et d'énergie. Raphael Jonin s'est occupé du mastering. Jérôme, notre trompettiste, a réalisé la pochette de l'album en partant d'une photo de sa petite fille. Le nom de l'album était une évidence. C'est la naissance de notre album et la concrétisation de notre travail.

Y-a t-il une chanson de l'album plus représentative de Kinda ?

«Party» est celle qui est chantée plus facilement et pour laquelle nous réaliserons un clip. Des captations de public en live. Le concert est plus représentatif de notre énergie. Nous aimons la proximité avec notre public. 
Nous avions émis l'hypothèse aussi de faire jouer des enfants à notre place car nous avons neuf enfants autour de nous. L'idée est en suspens...

Lors de vos prestations, qu'est-ce qui vous fait vibrer ?

Quand les gens tapent des mains et qu'ils dansent. Puis les retours de notre fan-club qui nous encouragent et nous disent que c'est de mieux en mieux. Les concerts ouverts rassemblent des gens qui ne nous connaissent pas forcément et qui ne se connaissent pas non plus entre eux, mais quand on voit le public réceptif nous avons le sentiment de fédérer, et c'est ce que l'on aime.

Où pouvons-nous vous retrouver ?

Vous pouvez suivre nos actualités sur notre site internet http://kinda66.free.fr/FR/ et sur la page facebook.

Rédigé le 26/09/2016

Entretien Réalisé Par Priscilla Beauclair

@ Kinda 2016 - Crédits Photo : Daniel Castello, Kinda

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